Immobilier sur Paris et Ile de France : 2013, l’année de la baisse des prix ?

Immobilier / Ile de France : la baisse des prix prend place !

A fin novembre 2012, les prix de l’immobilier en Ile de France sont en baisse selon les Notaires franciliens. Par ailleurs, les ventes de logements anciens se sont repliées de 11% par rapport à la même période en 2011.

Les prix des logements anciens sont en repli de 0,9% d’août à novembre 2012 soit -0,8% pour les appartements et -1,1% pour les maisons.

Alors que le prix au m² des appartements anciens résiste en Petite Couronne ainsi qu’en Grande Couronne (+0,4%), les prix amorcent une baisse dans la capitale.

Les notaires d’Ile de France constatent une érosion de 1,8% en 3 mois, soit 8.300 €/m2 en novembre 2012 contre 8.460 €/m2 en août 2012.

Rappelons que les chiffres des notaires sont communiqués après analyse des actes authentiques enregistrés dans les offices notariaux.

Immobilier / Ile de France : la marché en janvier 2013

En janvier, les prix ont baissé en moyenne de -0,3% à Paris intra-muros selon MeilleurAgents.com. De son côté le baromètre de l’établissement se base sur les chiffres des avant-contrats signés après expiration du délai légal de rétractation de 7 jours.

A Paris, les prix des petites surfaces ont résisté à +0,2%, soutenus par une offre faible. En ce qui concerne les surfaces plus grande (3 pièces et plus), les prix ont décéléré de 1.1%.

La Petite Couronne suit le même trend, soit -0,7% en janvier et la Grande Couronne -0,4%.

Immobilier / Ile de France : perspectives 2013

Immobilier parisien : tendance sur les prix parisiens ?

Le recul des prix reste léger, pour l’instant, mais devrait s’installer durablement.

Jusque là, le marché haut de gamme faisait levier sur les prix de l’immobilier parisien en masquant les baisses visibles sur certains segments du marché.

Or, fin 2012, l’immobilier de prestige voit son nombre de ventes chuter et son stock grossir. (-42 % de transactions en 2012 selon le spécialiste du secteur Barnes).

Des biens inaccessibles aux plus modestes et sans demande de la part des clients aisés qui semblent avoir déserter la marché parisien.

Les riches étrangers friands de l’immobilier parisien ont d’ailleurs pris la poudre d’escampette, en cause la crise en zone euro et l’instabilité fiscale dans le pays.

Dans ce contexte, les prix devront fatalement s’ajuster à la baisse. Un changement de cap sur les prix parisiens que certains observateurs estiment à -20% voire -45% dans les prochaines années.