Klépierre : chiffre d’affaires 1S en recul à 477,7 M EUR après la cession des galeries commerciales

Klépierre : chiffre d’affaires 1S en recul à 477,7 M EUR après la cession   des galeries commerciales

De janvier à juin 2013, le chiffre d’affaires s’était élevé à 545,6 millions d’euros.

Ce recul des revenus est réduit à 7% si l’on retraite les données de l’an dernier en fonction des nouvelles normes IFRS, que Klépierre applique depuis le 1er janvier, précise la société.

Les loyers bruts de l’immobilier de commerce sont ressortis à 435,2 millions d’euros au premier semestre, contre 462,9 millions d’euros un an plus tôt sur la même période, en retraité.

Toujous au premier semestre, les revenus locatifs nets des seuls centres commerciaux ont augmenté de 3% à périmètre constant, pour atteindre 378,5 millions d’euros.

"Grâce à une activité commerciale soutenue et au renforcement de l’efficacité opérationnelle dans toutes les régions, nous avons généré une croissance robuste des loyers nets", commente Laurent Morel, président du directoire de Klépierre.

De plus la consommation "se stabilise ou s’améliore dans toute l’Europe" à l’heure actuelle, observe la foncière, qui s’estime "bien positionnée pour profiter de cette reprise et pour bénéficier d’une progression des loyers" grâce à des centres commerciaux modernes, situés dans des régions dynamiques au plan économique, et dont l’agrandissement "permettra d’attirer des marques au fort potentiel".

"Ces investissements n’empêcheront pas le groupe d’examiner l’intérêt d’éventuelles acquisitions", poursuit Klépierre, qui s’est recentrée l’an dernier sur les centres commerciaux les plus vastes, et est totalement sortie des bureaux.

Sur l’année 2014, la société a relevé sa prévision de progression de cash flow net courant par action à "entre 2,03 et 2,05 euros", contre "au moins 2 euros" précédemment.

La dette nette consolidée de Klépierre à fin juin s’élevaità 5,72 milliards d’euros, en baisse de 1,4 milliard comparé à fin 2013.

Klépierre a finalisé à la mi-avril la cession à Carrefour de 126 galeries commerciales, dont une majorité situées en Espagne, pour un montant total de 1,98 milliard d’euros.

Le produit de cette cession a permis au groupe de se désendetter et de financer un coût de restructuration de la dette de 125 millions d’euros, des investissements de 119 millions d’euros, et un paiement de dividende   de 304 millions d’euros, détaille-t-il.

"Klépierre ressort nettement plus fort de la récenterestructuration majeure de son portefeuille", estime Laurent Morel. "Pour l’avenir, nous allons continuer à optimiser notre portefeuille de centres commerciaux leaders", dit-il.

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