Klépierre optimiste grâce à sa fusion avec Corio, résultat net en forte hausse

Klépierre optimiste grâce à sa fusion avec Corio, résultat net en forte hausse

En 2013, le résultat net avait été près de 12fois moindre, à 53,6 millions d’euros.

"2014 a été une excellente année pour Klépierre, qui a réalisé des transactions majeures, mais aussi dégagé de solides performances opérationnelles", a déclaré le président du directoire de Klépierre, Laurent Morel, lors d’une conférence téléphonique.

L’an dernier, Klépierre a cédé 2,4 milliards d’euros d’actifs, principalement des galeries commerciales, et s’est entièrement défait de son activité tertiaire en cédant ses trois derniers immeubles de bureaux.

Le groupe a ainsi "recentré son portefeuille sur des actifs de qualité", des centres commerciaux implantés dans "les régions les plus dynamiques" d’Europe continentale.

Le rachat de Corio, détenu à 94% par Klépierre au terme d’une Offre publique d’échange lancée fin octobre, devrait générer quelque 20 millions d’euros de synergies cette année, puis 60 millions par an, "d’ici 3 à 5 ans", a précisé M. Morel.

La fusion, que le groupe espère avoir finalisée au 31 mars, permettra aussi à Klépierre d’afficher un patrimoine de 21 milliards d’euros, comprenant 178 centres commerciaux en Europe continentale, et de se hisser derrière le leader du secteur Unibail-Rodamco.

Ce dernier détient 83 centres commerciaux d’une valeur de 26,8 milliards d’euros, au sein d’un portefeuille estimé à 33,6 milliards d’euros.

L’an dernier, Klépierre a dégagé un cash-flow par action de2,07 euros, stable par rapport à 2013, mais supérieur à l’objectif fixé (2,03 à 2,05 euros), s’est félicité M. Morel.

Pour 2015, il table sur "2,10 à 2,15 euros par action", et promet une "nouvelle hausse" du dividende   distribué au titre de cet exercice, sans plus de précisions.

Le conseil de surveillance proposera un dividende de 1,60 euro par action au titre de 2014, après 1,55 euro l’année d’avant.

Le total des loyers bruts s’est élevé à 822,7 millions d’euros en 2014, contre 945,6 millions d’euros l’année d’avant, un chiffre retraité selon denouvelles normes comptables. La baisse est due aux cessions effectuées sur les deux dernières années.

La dette nette du groupe a été ramenée à 5,3 milliards d’euros à fin décembre 2014, en baisse de 1,8 milliard sur un an.

Au total, le chiffre d’affaires s’est élevé à903 millions d’euros l’an dernier, contre 1,03 milliard (retraité) en 2013.

Klépierre, qui gardera son nom actuel au terme de la fusion, est contrôlé par le groupe immobilier américain Simon Property Group et par la banque française BNP Paribas.

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