Les citadins sont attachés à leur ville, malgré la pollution et l’insécurité

Les citadins sont attachés à leur ville, malgré la pollution et l’insécurité

L’écrasante majorité des personnes interrogées se déclare heureuse de vivre dans sa ville et près de la moitié (47%) s’estime même "très heureuse", indique le sondage réalisé d’août à septembre à Paris, Chicago, Rio de Janeiro, Alger, Chongqing (sud-ouest de la Chine) et Bombay.

Les citadins sont très attachés à leur ville. En cas de déménagement, deux habitants sur trois resteraient dans la même agglomération qu’ils disent avoir choisie à 80%, contre 20% qui affirment la "subir".

Ils sont également optimistes : "plus de 3 habitants sur 5 estiment en effet que, dans 15 ans, leur agglomération sera plus accueillante pour les nouvelles générations, plus respectueuse de l’environnement mais aussi plus belle", révèle le sondage.

Les citadins considèrent la pollution (43%), les nuisances sonores (38%) et le manque de sécurité (37%) comme les principaux problèmes urbains, "loin devant la difficulté à se loger, la difficulté à se déplacer, la difficulté à trouver un travail et le manque de convivialité", souligne l’enquête Ipsos.

Paris se distingue toutefois des autres villes. La difficulté à se loger y est "perçue parles habitants comme deux fois plus forte qu’ailleurs (42% contre 21% dans l’ensemble des 6 villes). "Le manque de convivialité est également ressenti de façon plus forte que dans l’ensemble (17%, contre 11%)", précise Ipsos.

Le sondage a été réalisé auprès d’un échantillon de 600 à 621 personnes dans chacune des six villes.